D’après Préventica (source), l’ergonomie est la discipline scientifique qui traite de la compréhension des interactions entre les hommes et les autres éléments d’un système.
Ainsi, l’ergonomie est une science qui prend en compte l’aspect physique, cognitif, social, organisationnel et environnemental.
Dans cet article, nous évoquerons principalement l’ergonomie physique et cognitive que l’on retrouve sur son lieu de travail, autant au bureau qu’en environnement industriel.
1. L’ergonomie au bureau
Travailler dans un environnement ergonomique participe au bien-être du salarié et diminue les impacts sur sa santé majoritairement physique. Par exemple, une des conséquences du travail en position assise au bureau, est un désalignement du cou, des épaules et de la colonne vertébrale, l’apparition de raideurs et hernies dans le dos, mais également des dégâts chroniques des organes, dégénérescence musculaire, …
Afin d’éviter ces divers problèmes de santés, il est nécessaire que notre environnement soit ergonomique. Voici quelques recommandations de l’INRS afin de favoriser l’ergonomie :
– Avoir un siège et un écran parfaitement réglé , comme indiqué sur l’image ci-dessous. (source)
– Utiliser des accessoires dits “ergonomiques” comme par exemple des systèmes de présentation qui permettent d’avoir les informations essentielles à hauteur d’œil.
Plusieurs accessoires et astuces permettent d’éviter des TMS (troubles musculosquelettiques) :
– Utiliser un système de présentation où sont rangés vos documents importants (liste téléphonique, calendrier, …) entre votre écran d’ordinateur et votre clavier afin de diminuer les sollicitations au niveau des cervicales et les allers-retours pour chercher des documents.
– Régler son siège de façon optimale afin d’avoir les pieds bien à plat au sol. Les sollicitations des cervicales dû à une mauvaise posture doivent être évité.
– Pouvoir régler son écran facilement en fonction des différentes postures que l’on adopte. L’utilisateur doit être à l’aise et ne pas avoir à supporter une pression sur ses épaules.
– Des accessoires tels que des souris, claviers avec des modes de fonctionnement et orientations spécifiques peuvent limiter les frottements des mains et cassures du poignet.
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Afin que l’environnement dans lequel se trouve le salarié soit optimal pour exercer ses tâches, les entreprises peuvent faire appel à des intervenants extérieurs qui vont se déplacer à l’entreprise et analyser de manière très précise, les points forts et les points faibles en ergonomie. Cela va permettre de trouver des solutions pour pallier aux problèmes et ainsi améliorer l’ergonomie sur le lieu de travail des salariés.(source)
Les impacts de l’ergonomie au travail ne sont pas seulement physiques mais également mentaux. En effet, un espace ergonomique peut directement impacter positivement le salarié sur sa performance et son moral. Cela aura également un impact direct sur l’image de l’entreprise dans la mesure où elle sera considérée comme une entreprise prenant soins de ses salariés. (source)
Par ergonomie on entend également :
• La facilité d’utilisation des logiciels pour effectuer les tâches quotidiennes. Il est nécessaire que le salarié s’y retrouve rapidement et ne s’expose pas à des problématiques d’affichages ou de compréhension face à la difficulté de certains logiciels.
• D’autre part, la luminosité au poste du travail est importante : il ne faut pas que le salarié soit ébloui, mais celui-ci ne doit pas non plus être plongé dans l’obscurité la plus totale pour autant !
• Enfin, il ne doit pas y avoir de nuisances sonores dans l’environnement de travail , cela pourrait impacter directement la capacité de concentration à travailler du salarié. La température est également essentielle, entre 21 et 26°C en fonction des saisons.
En revanche, être équipé d’un matériel ergonomique ne suffit pas. Il est nécessaire d’adopter la bonne posture. Lorsque vous êtes à votre bureau pensez à avoir :
– Les pieds à plat
– Un angle de vos coudes à 90°
– Le dos bien droit ou légèrement incliné vers l’arrière.
– Le dos soutenu par le dossier
Il existe ensuite des caractéristiques par mobilier. Par exemple, le choix du fauteuil se fait en fonction de la morphologie de l’utilisateur et en fonction de critères spécifiques comme la hauteur et l’inclinaison des accoudoirs, la profondeur de l’assise, …
Il en est de même pour le plan de travail qui peut être adaptable pour un travail debout ou assis.
Concernant les écrans, plusieurs critères sont importants : la taille, la hauteur et la distance par rapport aux yeux.
Un dernier élément est l’organisation du temps de travail. Rester face aux écrans toute une journée est mauvais pour la santé. Afin de faire face aux diverses conséquences du travail sur ordinateur, il peut être intéressant de fixer des pauses, de manière régulière dans la journée. Par exemple, toutes les heures ou deux heures, prendre une pause de 5 ou 15 min en fonction de l’intensité du travail
2. L’ergonomie en Industrie
En industrie, deux types d’espaces cohabitent : une partie « bureau » et une partie dédiée à la production. Dans ce type d’environnement, avoir des postes de travail adaptés et aménagés pour les salariés est, de ce fait, d’autant plus complexe. En effet, la réduction des manutentions, la prévention des risques, la prise en compte des contraintes de production et des flux sont essentielles.
L’amélioration de ces points passe, par exemple, par l’organisation des postes, des tâches, des zones, des guides opératoires afin de proposer des modes de travail adaptés à chacun. La pénibilité du travail peut ainsi être réduite et permet, par exemple, une diminution du taux d’absentéisme et un gain des performances.
Depuis quelques années, avec l’arrivée de la digitalisation des usines, l’ergonomie à fait un bond en avant. En effet, le lien ergonomie et digitalisation est essentiel. Il permet un environnement de travail plus intelligent, plus flexible et adapté mais également plus interactif. Par exemple, grâce à des stations d’assemblage moderne et ergonomique, des postes de travail digital permettent d’améliorer directement les éléments liés à la posture du salarié mais également aux facteurs son et lumière.
En plus d’améliorer l’environnement de travail, l’efficacité au travail est améliorée. La charge portée peut être réduite et les risques d’erreur sont grandement réduits grâce à des systèmes de contrôle à différentes étapes de la production. Il existe donc un facteur de réduction des risques important provenant de l’ergonomie. L’ergonomie et la digitalisation réduisent les risques d’erreurs ce qui permet diminuer le stress . Par l’ergonomie, la charge émotionnelle de l’employé va être directement réduite et ainsi, contribuer à son bien-être physique et émotionnel au travail.
La digitalisation n’est pas le seul levier à exploiter afin d’optimiser son environnement de travail. Certaines innovations et certains produits permettent d’adapter l’affichage de documents à tous, permettant une lecture facile, à la bonne hauteur et qui peuvent s’utiliser en complément d’une tablette ou d’un autre produit. De plus ces produits permettent d’optimiser la qualité du travail, éviter les erreurs et gagner du temps.
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3. La qualité de vie au travail
La qualité de vie au travail est, d’après Optimeo (source),un concept visant à améliorer les conditions de travail des salariés, mais aussi, l’ambiance et le cadre dans lequel ils se trouvent afin de réaliser leurs tâches quotidiennes. La qualité de vie au travail prend en compte différents éléments :
– Les missions du salarié sur le poste de travail
– L’ambiance au sein de l’équipe et de l’entreprise
– Les relations avec les autres salariés et sa hiérarchie
– L’environnement de travail (le mobilier, les démarches environnementales et sociétales adoptés par l’entreprise ainsi que la flexibilité de l’employeur notamment concernant les horaires, le télétravail, … )
Un salarié peut être amplement satisfait du matériel qui lui est mis à disposition mais peut, en revanche, être affecté par le stress et ainsi, sa qualité de vie au travail diminue. Au contraire, un salarié peut pleinement s’épanouir dans ses tâches et avoir une bonne ambiance de travail notamment avec ses collègues mais, ne pas avoir le matériel adéquat pour la réalisation de ces tâches quotidiennes.
Ainsi, l’ergonomie participe également à l’amélioration de la qualité de vie au travail pour le salarié. Pour cela, il est conseillé aux entreprises de mettre en place des espaces de travail modulables qui varient en fonction des besoins des salariés. Il est également nécessaire d’avoir du matériel adéquat et ergonomique. Ces éléments peuvent faire la différence au sein d’une entreprise et permettre au salarié de se sentir bien dans son environnement de travail. Cela permet, par conséquent, une fidélisation de l’employé non-négligeable.
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Conclusion
L’ergonomie joue un rôle essentiel dans le travail. L’ergonomie permet d’améliorer les postures et de réduire les risques physiques et mentaux liés au poste de travail. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des accessoires qui peuvent facilement se régler et se moduler et s’adapter ainsi à chaque salarié. L’ergonomie ne s’arrête pas que à cela. L’ambiance au travail, la facilité d’utilisation de logiciels sont des facteurs également pris en compte qui ne sont pas à négliger.